mercredi 12 août 2009

Clap your hands Gorillaz !

De retour de vacances, je me suis dit qu'il serait temps de penser un peu à ce blog qui a pris un rythme de croisière bien lent si on le compare à d'autres du genre. Soit, je n'ai pas d'excuses à donner, si ce n'est que je préfère écrire de manière spontanée, c'est-à-dire que je n'ai pas très envie de me creuser la tête afin de trouver absolument un sujet de peur que le blog ne soit pas alimenté assez régulièrement. Rien ne vaut donc une idée venue par hasard et qui finit par s'imposer d'elle-même.
Ainsi, une chanson a atterri hier sur mon lecteur mp3 lors d'une lecture aléatoire et m'en a curieusement rappelé une autre. Quel rapport entre les deux ? C'est ce que je vais tâcher d'expliquer dans ce billet, qui sera peut-être l'occasion pour vous de découvrir deux excellents morceaux, ce qui vous en conviendrez ne gâche rien.

Gorillaz - Hong-Kong (plus disponible)

Évidemment, ce morceau est à mille lieues de ce que le (faux) groupe hip hop nous a habitués. C'est du pur Damon Albarn, tendance "world music", avec cette classe naturelle que beaucoup doivent lui envier. Le titre était déjà sorti sur la compile caritative "Help : A Day in a Life" mais s'est également retrouvé sur un disque de face b de Gorillaz, intitulé "D-Sides". Accompagné notamment d'un gunzhneg, un instrument à cordes chinois aux sonorités envoûtantes, Damon Albarn nous emmène pour une magnifique complainte, portée par sa voix fragile et lumineuse. On pense bien sûr à "Out of Time" de Blur, en plus atmosphérique et planant. Un morceau comme on en entend peu, à voir aussi en live, dans une version superbe en tous points.

Clap Your Hands Say Yeah - Goodbye to Mother and the Cove (plus disponible)

Extrait du deuxième album de CYHSY, le un peu foutrarque "Some Loud Thunder", ce morceau est à mon goût le plus remarquable de ce disque qui en a dérouté plus d'un. Il débute par un arpège électronique et métronomique qui semble effectuer la jonction entre les accords de "Hong-Kong" et sa rythmique, constituée justement d'un simple métronome. Quelques notes de guitare électrique se font également entendre, comme des lointains échos du fameux guzhneg. Enfin, un sentiment mélancolique se dégage du chant d'Alec Ounsworth, un point commun avec "Hong-Kong", bien que sa voix n'ait pas grand chose en commun avec celle d'Albarn. Le final est néanmoins plus enlevé, avec une batterie qui se fait martiale, un chant de plus en plus menaçant et une intensité qui va crescendo, a contrario du long final instrumental du premier morceau.

En bref il se peut très bien que je sois le seul à rapprocher ces deux morceaux et que les considérations ci-dessus aient très peu de fondements réels mais je dois dire que je trouve cet exercice amusant, d'autant qu'il est plus difficile de déceler des similitudes dans ce genre de cas complétement aléatoire, plutôt que dans des morceaux où un plagiat ou une source d'inspiration ont été avérés. Si vous en avez d'autres dans le même style, n'hésitez pas à m'en faire part...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire