mercredi 23 septembre 2009

Le come-back de Laura

Cette pochette, pour le moins énigmatique, sera celle du nouvel album de la charmante Laura Veirs, dont on avait peu de nouvelles depuis la sortie de son dernier opus, qui date déjà de 2007. Son successeur, "July Flame" (un nom inspiré d'une variété de pêche, l'histoire est ici), est quant à lui prévu pour janvier 2010, une période de gestation plutôt longue pour la demoiselle de Seattle qui nous avait habitué au début de sa carrière à un rythme de sortie bien plus soutenu, vu qu'elle nous gratifiait presque d'une nouvelle livraison chaque année.
Deux extraits sont néanmoins déjà disponibles si vous vous inscrivez sur la boutique de son label. Vu que c'est un peu fastidieux, je vous facilite les choses en vous proposant l'un des deux titres, qui constitue également la plage titulaire de cet album:

Morceau retiré

Une mise-en-bouche plutôt appétissante donc (déjà rien que le plaisir de réentendre cette voix et ces arrangements si caractéristiques) et qui nous donne envie de répondre à son refrain : "Yes, you can call me mine!".
Et pour ceux qui n'auraient jamais entendu parler de Laura Veirs avant, un de ses plus beaux morceaux, tiré de "Year of Meteors":

Morceau retiré

Rendez-vous est donc pris en janvier prochain, avec on l'espère une tournée dans nos contrées...En attendant je ne saurais trop vous conseiller de vous (re)plonger dans l'indispensable "Carbon Glacier", qui reste à ce jour son disque le plus personnel, abouti et réussi.

PS : morceaux retirés sur demande du DMCA (alors que les liens étaient déjà expirés !)

mercredi 9 septembre 2009

Les madeleines (1) : les Classiques et Roger Hodgson

Premier épisode d'une série "flash-back" sur ces musiques, pas forcément recommandables, qui ont fait notre jeunesse et qui si aujourd'hui rencontrent très rarement notre platine, peuvent cependant difficilement être totalement reniées.

Dimanche matin, un peu malade et à la recherche d'un soupçon de réconfort dans un bain bien chaud, je mets la radio de la salle-de-bains sur Classic 21, où Marc Ysaye tient son émission hebdomadaire ("Les Classiques"), qui s'efforce chaque semaine depuis une vingtaine d'années de présenter, pour le meilleur (parfois) ou pour le pire (souvent) toutes les musiques qui peuvent selon lui tomber sous la bannière "Classic Rock", une notion assez bizarre qui regroupe aussi bien Genesis que les Sex Pistols, ou encore les Beatles que Toto. Ça part donc dans tous les sens et il faut constater qu'on on y retrouve grosso modo tous les artistes qui ont fait leurs preuves au sens économique du terme : les rockeurs qui ont eu du succès y sont "adoubés", ceci indépendamment de la qualité de leur musique, les autres n'ayant pour ainsi dire pas droit de cité (a-t-on déjà entendu le Velvet ou Joy Division dans les Classiques?) Cette émission, bien que fondée sur des bases un peu vaseuses, me fascine toujours tant cette conception de "rock institutionnalisé" tient peu la route...

Mais ce matin-là, l'animateur eut la bonne idée de rediffuser une session de Roger Hodgson, (ancien chanteur et principal compositeur de Supertramp) qui était venu en 2000 faire la promo de son dernier album, "Open the Door". Je me rappelle avoir enregistré ces morceaux sur K7. On peut y entendre le chanteur, seul au piano ou à la guitare, interpréter quelques-uns de ses plus grands tubes : redécouvrir les chansons comme ça, 9 ans après, et se rendre compte qu'on en connait encore tous les détails, c'est un sentiment assez spécial. Il faut dire qu'à l'époque avec quelques copains on considérait les membres de Supertramp comme des musiciens vachement doués vu tous les instruments qu'ils maitrisaient et qu'on ne retrouvait pas vraiment chez les autres groupes qui avaient nos faveurs (il aurait pourtant suffi d'écouter les Beatles...), comme si l'harmonica ou le saxophone saupoudrés ci et là constituaient une performance technique majeure. Mais comme Queen (j'y reviendrai sans aucune doute), ils étaient également capables de composer de longs morceaux, un autre critère qui les distinguait selon nous des groupes lambda. Ce n'était donc pas les claviers horripilants ou les paroles naïves qui allaient nous arrêter.

Roger Hodgson et son groupe, pourtant bien plus proche d'un Elton John qui aurait fait partie des Bee Gees que d'un John Lennon, ne me laissera pourtant jamais indifférent, ce qui n'est pas le cas de bien des groupes encensés du moment.

Deux extraits de cette session (une vidéo est également visible sur le site de la radio):

Roger Hodgson - Take The Long Way Home (plus disponible)

Dont un morceau paru sur son dernier album:

Roger Hodgson - The More I Look (plus disponible)

Ces 26 et 27 septembre, Roger Hodgson sera au Cirque Royal de Bruxelles pour des concerts qu'il devrait assurer seul, comme il y a 9 ans pour cette session. Les places coutent de 40 à 70€. Un peu cher. Dommage finalement...