mardi 19 mai 2009

Gonzales (part 2) : Record battu / Flash-Back en Noir & Blanc

Vous le savez sans doute, Gonzales est bel et bien parvenu à battre le record du plus long concert solo. Ce fut réellement un grand moment pour tous ceux qui ont vécu cet évènement en direct, que ce soit devant leur écran d'ordinateur, ou sur place pour les plus chanceux. Pour ceux qui l'ont raté, voici un article qui résume bien ce qui s'est passé pendant ces 27h 3 min. et 44 sec. peut-être inutiles, mais tellement jouissives.

Comme promis, un petit retour sur "Solo Piano", un disque sorti il y a 5 ans déjà...

"16 thèmes au piano, accompagnement main gauche, mélodie main droite. On dit que le piano est l’instrument qui permet de suggérer le plus grand nombre de couleurs, il est pourtant noir et blanc, comme un vieux film muet. Fixant mes deux mains du regard, j’imagine que chaque pièce est une ombre chinoise se déployant sur un mur."

Gonzales

Avec ce disque, Gonzales nous prouve qu'il ne faut pas grand chose pour faire un disque parfait. Dans ce cas-ci, un piano, un sens du toucher unique, et surtout des mélodies, des mélodies et encore des mélodies (me voilà bien content de rester dans le sujet de mon blog !).

Chaque titre de ce disque est une petite friandise, au nom délicieux ("Carnivalse", "Gentle Threat", "One Note at the Time") qui se laisse déguster à toute heure du jour ou de la nuit, et dans n'importe quelles conditions. Gonzales, qui aime brouiller les pistes, ne choisit jamais réellement entre classique, jazz et pop, ce qui nous donne une musique trop intelligente que pour servir d'arrière-fond sonore (contrairement aux horripilantes compiles "lounge") et qui captive l'oreille dès la première écoute.
Finalement le public auquel cet album semble le mieux convenir est tout trouvé: les bébés. Si je n'ai pas pu le constater par moi-même, d'autres ont pu le vérifier avec succès : ces morceaux constituent des berceuses idéales.
Rassurez-vous cependant, "Piano Solo" n'est pas soporifique, loin de là. D'ailleurs, rien que sa sonorité est passionnante : on a réellement l'impression que le pianiste joue à côté de nous et on entend jusqu'au frottement des doigts sur les touches.
Je me rappelle également avoir lu qu'on pouvait penser cet album comme une "bande-son d'un film muet imaginaire", ce qui je trouve aurait constitué un beau sous-titre.

Deux morceaux ici :

Gonzales - Gogol (plus disponible)
Gonzales - Armellodie
(plus disponible)

L'album est en vente sur le site du label No Format.

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